Synonymes : Capparis ternata Tafalla, Cleome arbórea Schrad, Crateva acuminata DC, Crateva arbórea Schrad, Crateva bahiana Ule, Crateva benthamii Eichler, Crateva benthamii var. leptopetala Eichler, Crateva coriacea Herzog, Crateva glauca Lundell, Crateva gynandra L., Crateva radiatiflora DC, Crateva tapia var. glauca (Lundell) Standl & Steyerm, Crateva tapioides DC.DESCRIPTION BOTANIQUEArbre atteignant environ 10 mètres de hauteur, avec une cime arrondie. Son tronc a une écorce externe grise, parfois jaunâtre, qui s’exfolie en petites plaques. Ses feuilles sont trifoliolées et alternes. Les folioles mesurent de 4 à 15 cm de long et de 2 à 9 cm de large, elliptiques, avec un apex acuminé ou arrondi, à bord entier et base obtuse ou cunéiforme. Ses fleurs sont blanches, avec des sépales de 3 à 4 mm de long, glabres. Ses fruits sont des baies globuleuses à subglobuleuses de 2 à 6 cm de long, vertes puis jaunes à maturité, avec un péricarpe ligneux et des graines subglobuleuses.DISTRIBUTIONEspèce distribuée du Mexique à l’Amérique centrale, jusqu’au Brésil, à la Colombie, à l’Équateur et au Pérou. Dans ce dernier, elle se trouve principalement à Loreto, Pasco et San Martín.USAGES
Écorce : Mélangée avec l’écorce d’ayahuma (Couroupita guianensis), enveloppée et grillée en patarashca, elle est appliquée tiède sur la zone affectée pour traiter le rhumatisme.
COMPOSÉS PRÉSENTSContient des acides aminés, saponines, tanins, flavonoïdes, stéroïdes, glycosides, glycosides cardiaques et alcaloïdes.TÉMOIGNAGES ETHNOBOTANIQUES« …la tamara est un remède très efficace contre le rhumatisme. J’ai souffert pendant des années… Mes enfants en avaient assez de m’envoyer prendre des injections, des gélules, des pilules. Cela ne me calmait que pour un temps. On prélève son écorce en respectant la diète, on racle et on enlève la première couche, puis on racle à nouveau. On ajoute un peu d’aguardiente et on l’applique sur le corps avant de dormir… J’ai foi en la tamara. Ô mon Dieu, je pleurais car je ne supportais plus la douleur. Mon bras semblait tordu… » — Zaida Shimbato Nashnato« J’avais entendu cela de mon grand-père. Un homme lui avait dit que c’était bon. Il a prélevé l’écorce, jeté la première couche et bien râpé la seconde. Il l’a ensuite enveloppée dans une feuille, n’importe quelle feuille de bananier, il en a fait une patarashca, l’a mise dans la cendre et l’a appliquée sur le corps, sur la douleur, avec un bandage. » — Willy Rossy Taminchi"Source : Conocimientos y usos en la Cuenca baja del Río Marañón. Zona de Amortiguamiento de la Reserva Nacional Pacaya Samiria."
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