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Renaquilla

Nom scientifique : Clusia rosea (Jacquin)

Famille : Clusiaceae
Noms communs :
  • Colombie : Cucharo, gaque, cape
  • Pérou : Renaquilla, cupey, matapalo, clusia, renaquillo, renaco, runtu mullaca, sacha huaca, sacha indano
  • Venezuela : Copey, tampaco
Synonymes : Clusia retusa Poir., Clusia rosea var. colombiana Cuatrec., Elwertia retusa Raf., Firkea rosea (Jacq.) Raf.
 
DESCRIPTION BOTANIQUE
Plante parasite qui pousse sur les arbres et finit par enserrer et étrangler son hôte. Son écorce est épaisse et exsude un latex blanc à la coupe. Ses feuilles sont coriaces, simples, opposées, spatulées, émarginées à l’apex et atténuées à la base. L’inflorescence est terminale. Elle présente une à deux fleurs pédonculées, avec un pédoncule court et épais, et cinq pétales rougeâtres.
 
DISTRIBUTION
Sa distribution s’étend de la Floride (États-Unis) et du Mexique jusqu’au nord de l’Amérique du Sud et aux Antilles. Au Pérou, elle se trouve dans les départements de Loreto, Amazonas, San Martín, Madre de Dios et Ucayali.
 
USAGES
  • Écorce : L’eau de décoction est consommée deux à trois fois par jour pour le traitement des descentes et prolapsus vaginaux. Elle peut également être utilisée pour des lavages vaginaux.
  • Feuilles : Séchées puis bouillies avec du sel et du vinaigre, elles sont utilisées contre les infections et autres problèmes de peau.
  • Latex : Sert à consolider les fractures et à guérir entorses ou coups. Il est bu frais ou macéré dans de l’aguardiente pour éviter sa fermentation. La consommation continue jusqu’à amélioration du patient.
  • Fruit : Bouilli, il est utilisé comme désinfectant pour les plaies.
COMPOSÉS PRÉSENTS
Contient clusianone, nemorosone, hydroxinemorosone, 7-épinemorosone, nemorosone II.
 
TÉMOIGNAGES ETHNOBOTANIQUES
« Il existe plusieurs types de renaquilla, avec différents noms. Mon fils malade d’une fracture a été guéri grâce à la résine de la renaquilla... On en boit et cela agit peu à peu… jusqu’à revenir à la normale. Il faut boire environ deux bouteilles. » — Sebastián Huayunga
« Pour les personnes handicapées aussi c’est bon. On prend la résine, ou bien on râpe un peu d’écorce, qu’on prépare dans de l’alcool pour le consommer. Cela agit comme le renaco. » — Clotilde Tamani Dosantos
"Source : Conocimientos y usos en la Cuenca baja del Río Marañón. Zona de Amortiguamiento de la Reserva Nacional Pacaya Samiria."
 
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